Nous sommes au début des années 70. Le téléphone n’est pas aussi répandu qu’aujourd’hui et les appels coûtent cher, car ils sont facturés à la minute et la distance. Téléphoner d’un bout à l’autre des États-Unis, ou même à l’étranger, n’est pas à la portée de n’importe qui.
Des pirates informatiques s’amusent à bricoler toutes sortes de choses autour du téléphone. On les appelle des « phreakers ». Steve Jobs et Steve Wozniak sont de cela. Ils ont vingt ans. Ils se sont rencontrés chez Atari. Ensemble, ils fabriquent une petite boite étrange baptisée BlueBox. Ce bidule génère des fréquences à 2600 Hz ayant pour effet de tromper les centraux téléphoniques automatiques de l’opérateur AT&T, ce qui permet de passer des coups de fil longue distance sans débourser un dollar. Et sans que l’opérateur s’en rende compte.
Une boite bleue
Jobs et Wozniak n’ont pas inventé le principe de la Blue Box qui a été créé, 10 ans plus tôt, par un certain Ralph Barclay. Mais Jobs et Wozniak vont améliorer le concept en fabriquant la première Blue Box numérique, qui fonctionne beaucoup mieux que son ancêtre analogique. Pourquoi ce nom ? Parce que le joujou électronique de Barclay était initialement contenu dans une petite boite bleue.
Jobs et Wozniak vont fabriquer et vendre une quarantaine de Blue Box, avec un joli bénéfice, jusqu’à ce qu’ils mettent fin à ce petit commerce illicite pour se consacrer à leur grand projet : la création de la société Apple et la fabrication d’ordinateurs.
La suite est racontée dans cette vidéo.
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