Le Satellite 2800-500 de Toshiba est un portable de type tout-en-un haut de gamme. Il se distingue par l’utilisation du circuit 2D/3D GeForce2 Go de nVidia sur port AGP 4x accédant à 16 Mo de mémoire vidéo. Ce circuit possède le même c?”ur que le GeForce2 MX et traite plus de 17 millions de triangles par seconde avec l’application d’effets en temps réel grâce à une fréquence de 143 MHz et deux pipelines. Nous avons obtenu de fait une vitesse de 45,3 images/s pour le test d’affichage 3D DirectX et de 48,9 images/s pour le test d’affichage 3D OpenGL. Des scores à comparer aux 38,3 et 22,7 images/s du Latitude C800 de Dell faisant jusqu’à présent référence en la matière. Si la puissance du GeForce2 Go est incontestable en 3D, il obtient également de bonnes notes en 2D, sans pour autant creuser l’écart. Quant à la qualité d’affichage, elle est au rendez-vous sur l’écran TFT de 15 pouces à la définition de 1 024 x 768 points. Pour ce qui est de la puissance de traitement, le Satellite 2800-500 exploite un Pentium III SpeedStep à 800 MHz communiquant avec 128 Mo de mémoire SDRAM à 100 MHz, le tout étant piloté par un jeu de composants 815EM d’Intel.
Un prix et un poids élevés
Le sous-système processeur obtient à l’issue des tests des résultats se situant dans la moyenne. En revanche, le Satellite 2800-500 souffre d’un sous-système disque poussif. Composé d’un disque dur maison de 20 Go et du contrôleur Ultra ATA/100 intégré au jeu de composants, il se révèle 31 % moins rapide que celui du Satellite Pro 4600 doté d’un disque d’origine IBM. L’indice de rapidité global du portable s’en ressent. En revanche, ce modèle se révèle extrêmement sobre au niveau de la consommation d’énergie. Il offre une autonomie mesurée confortable de 4 h 19 min. Son prix élevé est justifié par son équipement complet. Outre l’écran de grande taille, le Satellite 2800-500 possède un graveur de CD-RW intégré faisant également office de lecteur de DVD-ROM. On apprécie la présence en standard d’un modem 56K intégré, d’une interface réseau Fast Ethernet, d’une interface IEEE-1394 et dun lecteur pour les cartes de mémoire flash au format SmartMedia. Tout cet équipement a pourtant un revers : un poids de 3,4 kg.
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