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Le salon Online en pleine crise d’identité

Bastion traditionnel de l’ancienne garde télématique, la salon Online accueillait, cette année, quelques grosses pointures du Web. L’e-pub, le WAP et les échanges interentreprises étaient les éléments les plus notables de cette rencontre qui l’était peu.

Tirant la leçon des déboires récents de son concurrent DoubleClick, la régie 24/7 Media profitait de l’occasion pour faire part de sa volonté de devenir, elle aussi, un prestataire technologique à part entière. Un nouvel outil de ciblage de bandeaux publicitaires devrait ainsi être bientôt lancé. Jusqu’alors, cet acteur privilégiait le partenariat ?” à l’instar de celui noué avec Waptoo pour l’e-pub sur GSM.Sans surprise, le WAP était sur toutes les lèvres. Même si, de l’avis général, son déploiement tarde du fait du flou tarifaire qui règne chez les opérateurs. Le commerce électronique B-to-B faisait par ailleurs une timide apparition. Suite au rachat de Dawson, application spécialisée dans la gestion des abonnements, la start-up Rowe.com présentait la version française de son logiciel kLibrary, qui permet aux bibliothèques de gérer leurs achats. De leur côté, les Banques populaires annonçaient la disponibilité imminente de Cyberplus Pro, une offre de paiement pour les achats interentreprises. “Contrairement à sa version grand public, celle-ci s’appuie sur une architecture à clés publiques fournie par Certplus “, explique sa responsable monétique, Anne Depras-Legros. La SSII angevine Télématics prépare, pour sa part, une solution de paiement intégrée pour son actionnaire de référence, le Crédit Agricole.Le B-to-C (business to customers) continuait à tenir le haut du pavé. Mais, parmi la poignée de Web agencies présentes, seul le nouveau venu Novosys.com affichait une référence de taille : un catalogue de cinquante mille meubles. Les éditeurs américains Vignette et Broadvision jouaient, eux, sur du velours. Ce dernier pouvait se targuer de la récente signature avec les AGF dun accord concernant son futur site de banque en ligne. En face, les éditeurs locaux faisaient grise mine ; on reconnaissait chez StellarX, éditeur de la plate-forme e-Volutive Commerce Suite, que la course à la taille critique, longtemps reportée, devient désormais incontournable.

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Samuel Cadogan