A mi-chemin du Salon de l’Auto qui fermera ses portes dimanche 14 octobre, cette édition semble bien être celle de tous les paradoxes. Si la fréquentation d’abord timide semble reprendre des couleurs, le choix des visiteurs s’oriente vers deux univers a priori antagonistes : le low-cost et le luxe. Le stand Dacia fait le plein avec les nouvelles Logan et Sandero ainsi que le monospace Dokker : la clientèle plébiscite ces voitures où le superflu est banni au profit de la fiabilité et du rapport prestations / prix, imbattable.
Mais c’est également la cohue devant le stand Ferrari, ou chez Audi ou Mercedes. Les marques haut de gamme attirent toujours autant et les curieux viennent admirer les nouveautés comme l’Audi RS5, la Mercedes CLS Shooting Brake ou la petite Classe A. Malgré la crise, les constructeurs premium ne se sont jamais aussi bien portés : signe que la clientèle oriente son choix soit vers le minimum automobile, soit décide de se faire plaisir avec une voiture vraiment différenciante. Entre les deux, les marques généralistes ne peuvent que subir l’érosion du marché (-13% en septembre) et compter sur leurs nouveautés pour renouer avec le succès.
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