Depuis l’annonce du Master Plan III il y a un an quasiment jour pour jour, Elon Musk distille des indices de plus en plus appuyés sur son intention de produire, rapidement, un robotaxi. Dans ce même document (pages 22 et 23), il évoque un véhicule de transport de passagers d’un gabarit proche du Cybertruck et qui a pour mission de s’écouler à 163 millions d’exemplaires, soit un peu plus que le pick up tout juste commercialisé par le constructeur.
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En attendant des nouvelles de ce van, Elon Musk a annoncé sur X/Twitter que le robotaxi sera dévoilé le 8 août. Un projet qui remonte en fait à 2019 : à l’époque, le milliardaire avait promis une mise en circulation d’un million de ces véhicules l’année suivante, ce qui bien sûr ne s’est jamais réalisé.
Et si Tesla présentera bien son robotaxi cet été, rien ne dit qu’il trouvera rapidement le chemin de l’asphalte. Un robotaxi implique une conduite sans chauffeur, or à l’heure actuelle il existe bien peu d’endroits dans le monde où ce type de véhicule est autorisé : dans une poignée de métropoles en Chine et aux États-Unis, principalement, et généralement sous la forme de test grandeur nature (et cela ne se passe pas toujours très bien).
Le constructeur peut-il accélérer le déploiement des robotaxis, alors que ceux de Waymo et Cruise progressent à une vitesse d’escargot ? Tesla en a les moyens, aussi bien en termes de production que de logiciels, avec les capacités FSD (Full Self-Driving) de ses véhicules. Mais à l’instar de la concurrence, l’entreprise va devoir composer avec les législateurs et les autorités de sécurité routière qui pourraient bien se faire tirer l’oreille pour donner leur feu vert.
L’annonce d’Elon Musk est intervenue comme un contre-feu après l’enquête de Reuters qui, en s’appuyant sur des sources internes, a affirmé que Tesla avait abandonné son projet de voiture à 25 000 €. Tout ne serait pas jeté à la poubelle pour autant : la plateforme de production de la Model 2 servirait à assembler le robotaxi.
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Elon Musk a démenti les informations de Reuters ; en 2019, il décrivait son système de robotaxi comme un service où les propriétaires de Tesla peuvent inscrire leur voiture sur une plateforme de réservation. Lorsqu’ils ne les utilisent pas, le véhicule pourrait alors servir comme taxi autonome pour transporter d’autres passagers, des courses qui rapporteraient un peu d’argent au propriétaire. Peut-on imaginer que cette Model 2 sera finalement le robotaxi ?
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