Aux commandes d’un sous-marin U-Boat de classe VII, vous arpentez les fonds marins d’Europe et de Méditerranée en menant à bien des missions d’attaque. Dans les premiers mois du conflit, les assauts ont lieu à la nuit tombée et en surface. Le sous-marin utilise son canon de pont pour couler les navires marchands voyageant sans escorte. Mais dès 1942, les convois sont protégés et les choses se gâtent. Et s’il reste possible de couler un ou plusieurs navires à la torpille, échapper aux navires de guerre exige une sacrée expérience. Comme le précédent volet, SH5 séduit par le réalisme de l’eau. La modélisation est parfaite, tout comme les effets de lumière. Mais pour en profiter, une machine vraiment puissante est indispensable. Si votre carte graphique a plus de deux ans, vous serez condamné à ne pas dépasser une résolution de 1 024 points par 768, voire à passer en mode fenêtré. Reste le plus gros défaut : par souci de réalisme, les développeurs ont modélisé l’intérieur du navire en 3D temps réel, et il faut donc se déplacer physiquement dans les coursives pour atteindre les différents postes. Insupportable d’autant que la maniabilité dans ces lieux exigus est catastrophique. Pour cette raison, mais aussi pour l’absence d’innovations, Silent Hunter 5 ne se justifie qu’avec une machine dernier cri et si vous ne possédez pas la version précédente.
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