Trois personnages phares de la nouvelle économie française concourent lors de ce nouveau Capital-IT. Patrick Robin, fondateur d’Imaginet (acheté par Colt), Patrice Magnard, fondateur d’Alapage (acheté par France Télécom) et Sven Lung, cofondateur d’iMédiation (acheté par l’américain Haht Commerce) sont tous trois présents pour cette huitième édition de Capital-IT.A première vue, il est étonnant que ces trois entrepreneurs, également business angels à leurs heures perdues, aient le besoin de se rendre à Capital-IT pour lever des fonds. A eux trois, ils ont su lever pour le compte de leur société, ou de celles de leur portefeuille, des dizaines de millions d’euros.Pourtant, comme n’importe quel novice, dont le carnet d’adresses est aussi vide que le compte courant de sa start-up, ces trois-là se sont retrouvés hier à présenter leurs nouveaux projets en espérant taper dans l’?”il d’un investisseur.
Le facteur communication ne suffit plus pour lever des fonds
” Quand on a un nom connu, évoque Patrice Magnard, fondateur d’ Alecole.fr, un site de soutien scolaire, les investisseurs s’intéressent quelquefois secondairement au dossier. Cet exercice de style nous permet de mettre le projet en avant. “” Ça deviendrait presque une réunion du troisième âge “, s’amuse Patrick Robin, fondateur de La Formule Web, un éditeur de package de création de sites Web pour les TPE et PME. ” Il faut faire feu de tout bois, explique-t-il. Un matin, j’ai trouvé le dossier d’inscription à Capital-IT, je l’ai rempli presque par réflexe. De plus, nous recherchons un montant bâtard. 400 000 euros, c’est trop pour des business angels, et pas assez pour des fonds d’investissement. Nous rencontrerons peut-être ici des investisseurs qui prennent le temps de s’occuper de petites participations. “Lever 10 millions d’euros, comme souhaite le faire Sven Lung, serait donc plus simple ? Ce dernier a créé GriXpert au début de l’année, une société d’édition de logiciels de grid computing. Pour lui, passer à Capital-IT c’est avant tout du prémarketing, avant de passer aux choses sérieuses : lever des fonds. ” Nous avons besoin d’évangéliser les investisseurs sur notre métier quest le grid computing. “Finalement, ces déjà anciens de la nouvelle économie ne se distinguent pas beaucoup des autres entrepreneurs présents. Fini de miser sur le seul potentiel de communication pour lever des fonds.
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