Une fois n’est pas coutume, l’exemple le plus frappant nous vient de Microsoft. Selon l’éditeur, ‘ avec Windows Server 2003, les serveurs peuvent gérer deux fois plus de transactions que les serveurs
Windows NT Server 4.0, avec un coût inférieur de 50 %. ‘C’est donc une bonne nouvelle que de savoir que les sept années qui séparent la commercialisation de ces deux systèmes d’exploitation pour serveurs ont permis de doubler leur capacité. Et de réduire la facture.Franchement, il n’y a là rien de nouveau dans le principe ! Il y a bien longtemps que les autres systèmes d’exploitation et que les systèmes de gestion de bases de données, par exemple, ont bénéficié d’un progrès
technique similaire accompagné, en parallèle, d’une baisse des prix.Un progrès technique qu’avait d’ailleurs relevé dès 1965, avec audace à l’époque, un certain Gordon Moore. Le cofondateur d’Intel avait prédit ?” ce qui allait donner naissance à la célèbre loi
portant son nom ?” que le nombre de transistors intégrés sur une puce allait doubler tous les dix-huit mois.HP fait également de ce principe ‘ du plus avec moins ‘ un argument marketing, martelant ‘ Exigez plus de votre réseau, sans exiger plus de votre budget ‘. Franchement, à
l’heure où l’industrie informatique montre les premiers signes de guérison, on aurait aimé qu’elle sorte transformée de la crise qu’elle a traversée.Par exemple en innovant avec des formules économiques qui engagent les fournisseurs sur les résultats promis. Ou encore avec des propositions de tarification à l’usage faites par les éditeurs…En d’autres termes, la question cruciale de la contribution du système d’information à la valeur économique de l’entreprise reste entière. Et au lieu de proposer d’en faire plus avec moins, les fournisseurs
seraient bien inspirés de s’engager davantage sur les résultats, tout en radotant moins.
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