Le réseau de KPNQwest vit ses derniers jours. Alors que les administrateurs judiciaires pensaient pouvoir maintenir intact le réseau de l’opérateur jusqu’au 30 juin, les voilà obligés d’anticiper l’échéance.La justice néerlandaise les a en effet empêchés de mettre en ?”uvre leurs plans en leur ordonnant de reverser les récentes rentrées d’argent frais de l’opérateur, soit 5,2 millions d’euros, aux créanciers de ce dernier. Les administrateurs comptaient pourtant sur ces liquidités pour garantir la maintenance du réseau européen de l’opérateur.” Cette décision va très probablement entraîner des perturbations sur le réseau dans un futur immédiat et, pour finir, sa fermeture totale “, ont prévenu les administrateurs.
Le trafic européen touché ?” à hauteur de 25 à 40 % ?” par cet arrêt
Seul la reprise des actifs de KPNQwest ?” dans les heures qui viennent ?” pourrait empêcher ce cas de figure. Les administrateurs ont reconnu être en rapport avec deux repreneurs potentiels, dont l’américain AT&T. Mais le plan de reprise ne concernerait pas forcément l’intégralité des actifs de KPNQwest.En France, par exemple, la procédure judiciaire en cours dans la filiale est indépendante de celle de la maison mère. Et même si les mandataires français se sont mis en relation avec leurs homologues néerlandais, une solution globale, si solution il y a, est peu probable.Pour l’heure, sans maintenance, la fermeture du réseau de KPNQwest semble désormais inéluctable. C’est donc le trafic européen, à hauteur de 25 à 40 % (selon les estimations), qui serait touché par cet arrêt, si cela avait lieu. Il y a trois semaines, avant que KPNQwest ne prévienne ses clients de changer rapidement de prestataire, le fournisseur d’accès assurait encore l’acheminement de 60 % du trafic Internet européen.Si les réseaux de KPNQwest venaient à fermer, l’Internet européen connaîtrait forcément une secousse. Mais il faudra attendre que le choc ait eu lieu pour en évaluer l’amplitude.
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