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Le réseau de KPNQwest tombe en ruine

L’opérateur haut débit invite ses clients à s’adresser à d’autres fournisseurs d’accès pour pallier les déficiences de ses services. Dans le même temps, ses discussions avec d’éventuels repreneurs ont pris du plomb dans l’aile.

Incapable de trouver les appuis financiers nécessaires pour attirer un repreneur, l’opérateur haut débit KPNQwest (en dépôt de bilan) n’est plus capable d’assurer le maintien de ses services en Europe.La société, fruit d’un joint-venture américano-hollandais, a avoué à ses clients qu’ils risquaient de rencontrer des interruptions de ses services dans les prochains jours. En conséquence, KPNQwest invite ses clients, dans un communiqué, à prendre les devants en s’adressant à d’autres fournisseurs d’accès.

AT&T, Verizon, Telefonica et Cable & Wireless sur la brèche

Pourtant, l’opérateur ne perd pas l’espoir de sauver son réseau. Selon les dirigeants, les discussions avec d’éventuels repreneurs continuent, et pourraient même aboutir, au mieux, dans trois à cinq semaines. S’il n’arrive pas à ses fins, KPNQwest risque très probablement ?” à moins d’une grosse surprise ?” d’être mis en liquidation judiciaire à la fin du moratoire sur les paiements courants dont il profite jusqu’au 3 septembre.Créé en 1998, KPNQwest a accumulé près de 2 milliards d’euros de pertes. Valorisé à 40 milliards d’euros au début de l’année 2000, l’opérateur a vu le cours de son action chuter jusqu’à lui faire atteindre une valorisation de moins de 15 millions d’euros ces derniers jours.Les opérateurs les plus souvent cités pour se partager les actifs de KPNQwest sont les américains AT&T et Verizon, ainsi que lespagnol Telefonica et le britannique Cable & Wireless.

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Frantz Grenier