Palm est désormais organisé en deux entités : PalmSource pour la partie logicielle (Palm OS et Palm Desktop) et Palm pour les assistants personnels. “Cette séparation clarifie notre position vis-à-vis de nos partenaires qui utilisent Palm OS”, explique Éric Benhamou, PDG intérimaire de Palm.Lors de sa conférence développeurs, la semaine dernière dans la Silicon Valley, PalmSource a dévoilé la première version bêta de Palm OS 5. Ce dernier, prévu pour juin, a été réécrit pour fonctionner avec l’architecture 32 bits du processeur ARM, à la place du DragonBall de Motorola : “Celui-ci n’était pas assez puissant pour faire tourner des applications comme la vidéo et il fallait passer par un coprocesseur supplémentaire. Les puces ARM multiplient ces performances par dix ou plus”, souligne David Felor, architecte logiciel chez Palm. La principale prouesse de Palm OS 5 est de pouvoir exécuter la majorité des anciennes applications écrites pour la puce DragonBall.
Une migration en douceur
“L’utilisateur ignore que son programme tourne dans un émulateur développé nativement en Assembleur pour ARM”, ajoute David Felor. PalmSource conseille à ces développeurs de continuer d’écrire leurs applications en code DragonBall, afin de se familiariser avec Palm OS 5 et ses nouvelles API (cryptage, réseau sans fil 802.11b, gestion du son). De toute façon, il faudra attendre la fin de l’année pour voir arriver les outils de développement spécifiques pour ARM (debogueur et compilateur). Palm a choisi le processeur de Texas Instruments pour son prochain agenda sans fil (GSM/GPRS), prévu pour l’automne.
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