Aide-toi, le ciel t’aidera ! Les opérateurs de téléphonie mobile ne pourront compter que sur la loi du marché et la bonne volonté des États pour se sortir du bourbier UMTS. Si l’on en croit le Financial Times, la Commission européenne annoncera dans les toutes prochaines semaines qu’elle ne révisera pas les conditions d’attribution des licences. Les opérateurs demandaient essentiellement un allongement de la durée de ces licences pour tenir compte du retard dans la fourniture des équipements et des terminaux. Et surtout pour leur permettre d’amortir sur une plus longue période les quelque 110 milliards d’euros donnés à l’ensemble des États attributaires. Pointée du doigt pour ne pas avoir su imposer à l’échelle européenne une seule procédure d’attribution, la Commission tenait là l’occasion de se refaire une virginité sur un dossier qui s’avère aujourd’hui pourri. Poussé par Bruxelles, l’UMTS devait donner un avantage définitif à l’industrie européenne des télécommunications face au Japon et aux États-Unis. Que reste-t-il de cette ambition ? Une déroute financière et le sentiment dun rendez-vous manqué.* rédacteur en chef adjoint
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