Quand un internaute tape ” billet d’avion soldé ” dans la fenêtre de son moteur de recherche, il tombe d’abord sur l’enseigne Dégriftour. Se faire référencer sur le Web est une nécessité pour une marque, connue ou inconnue. Cela permet de contrer l’effet de dilution des 2,5 milliards de pages Web actuellement répertoriées et des 7 millions qui se créent tous les jours.Pour mieux cerner son marché et valoriser logiquement au passage son enseigne, le ” référenceur ” NetBooster a demandé au cabinet IDC de balayer les besoins et caractéristiques de son domaine d’intervention en Europe. Le tuyau semble bon pour NetBooster et ses homologues.
Principale technique de promotion
D’abord parce que le référencement représente la principale technique de promotion des 792 entreprises interrogées par IDC dans les 5 pays étudiés, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ensuite, parce que la tendance du marché est forte. Les dépenses dans ce domaine ont représenté 736 millions de francs en Europe en l’an 2000, soit un multiple de 7 par rapport à l’année précédente.Selon l’étude, le marché du référencement est qualifié de “neuf”et voire “ un métier tout à fait nouveau “, selon Michel Fantin, le vice-président de NetBooster.Qu’il s’agisse de référencement automatique, c’est à dire par l’utilisation d’un logiciel spécialisé, ou d’une démarche sur mesure mettant en ?”uvre l’intervention humaine ?” le core business de NetBooster ?”, l’objectif majeur des entreprises interrogées est “d’améliorer la qualification des internautes”.Les sociétés interrogées veulent à 73 % “augmenter rapidement “le trafic de leur site Web, avant l’obtention d’une meilleure place face à la concurrence (70 %), l’accroissement de leurs revenus commerciaux (44 %) ou la croissance des recettes publicitaires sur leurs sites (23 %).Au global, le référencement automatique est privilégié à 56 %.Dans le détail, les entreprises françaises préfèrent une stratégie (à 65 %) impliquant une prestation sur mesure avec un système ” humain “, au contraire de l’Angleterre (45 %), l’Allemagne (35 %), l’Italie (31 %) et l’Espagne (28 %).Du moins pour l’Hexagone, l’entreprise NetBooster estime donc avoir choisi la bonne stratégie. Apparue en 1998, son chiffre d’affaires est passé de 2,3 millions de francs à 7,4 en 2000, et estime que la fin de son prochain exercice clos en juin prochain devrait se terminer par un chiffre d’affaires oscillant entre 22 et 23 millions de francs.Forte de ses 650 clients représentant plus de 1000 sites, et de ses deux levées de fonds (avec Artemis et Azeo Ventures), l’entreprise n’est pas pressée d’entrer en Bourse. Mais elle songe néanmoins au Nouveau Marché dès que l’environnement le permettra.
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