Rien ne se crée, tout se recycle ! Ce pourrait être la devise du Screlec, un des ‘ éco-organismes ‘ chargés de superviser aujourd’hui la chaîne de collecte, de reclyclage et de
traitement des piles et des batteries dans l’Hexagone. Le 21 octobre prochain, le Screlec va appeler les Français à avoir l’éco-réflexe, c’est-à-dire rapporter dans plus de 3 000 points de collecte (grandes surfaces alimentaires,
spécialisées ou détaillants) les piles et batteries. Toutes celles qui, le plus souvent, s’accumulent, dans les différents tiroirs de la maison.‘ C’est tout le problème du stockage domestique ‘, souligne le directeur du Screlec, Jacques David, ‘ avec le temps, on finit par vivre autour de dizaines de piles ou
de batteries dont on ne sait comment se débarrasser ‘. Pour simplifier la démarche des consommateurs, l’organisme a décidé de communiquer autour d’une nouvelle marque, créée pour l’occasion : Batribox. Elle sera apposée
sur les bacs collecteurs aujourd’hui en cours de distribution sur l’ensemble du territoire français.
640 tonnes collectées en 2005
Le samedi 21 octobre, près de 200 ‘ ambassadeurs Batribox ‘ devraient parcourir Paris pour cette vaste campagne de sensibilisation des consommateurs. Un site dédié sera mis en ligne pour l’occasion.
Et dans les prochains mois, un clip éducatif sera diffusé par les médias pour illustrer les enjeux du stockage domestique, du recyclage, et de la valorisation des matières premières (nickel-cadmium, nickel-métal hydrure, plomb, lithium…).
En 2004, ce sont 500 tonnes de batteries qui ont été collectées. Et l’an passé, le cap des 640 tonnes a été franchi.Dans les prochaines semaines, le Screlec va également passer un accord avec l’association Emmaüs, concernant la récupération et le traitement des batteries de téléphones mobiles. L’association humanitaire vient en effet de lancer, avec
la Fnac,
une grande campagne de collecte de téléphones mobiles usagés.
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