Quand on est en désaccord avec un gouvernement, on peut le clamer dans les rues ou encore se mettre en grève. Et c’est bien ce qui va se dérouler demain, mardi 7 septembre, à l’initiative de plusieurs syndicats.
Mais des internautes ont décidé de faire part de leur désapprobation vis-à-vis de l’exécutif un peu plus tôt : ils ont lancé une opération de Google bombing ce week-end. Il s’agit de détourner les résultats du moteur de recherche pour associer certains mots-clés (vulgaires ou insultants, pour que le résultat ait un intérêt) à des contenus qui n’ont rien à voir.
Dans le cas présent, la cible est la page Facebook de Nicolas Sarkozy. En saisissant l’expression « trou du cul » dans la barre de recherche de Google, la page du Président apparaît en première place des résultats.
Les personnalités politiques cibles courantes du Google bombing
Pour réussir ce détournement des algorithmes de référencement de Google, la participation de plusieurs milliers d’internautes est nécessaire. Ils doivent ajouter à leurs pages des liens hypertexte pointant vers le contenu cible et lui associer des mots-clés inappropriés.
Ce n’est pas la première fois que le Président est la cible d’un Google bombing. En 2009, c’est l’expression « trou du cul du Web » qui avait été choisie pour faire apparaître en tête des résultats le site Sarkozy.fr, dédié à sa campagne présidentielle. D’autres personnalités ont aussi fait les frais de cette mauvaise farce, comme Jean Sarkozy, dont le nom s’affichait avec la requête « fils à papa », ou exemple plus lointain, Georges Bush, avec « miserable failure » (soit « misérable raté »).
Cette dernière attaque de Google bombing est l’occasion d’attirer l’attention sur la page Facebook du Président et de constater qu’elle n’est vraiment pas utilisée pour sa communication. La dernière publication remonte au 9 juillet.
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