Dur milieu que celui des cartes graphiques ! nVidia a su s’imposer sur ce marché en concentrant ses forces sur la conception de processeurs. En laissant le soin à des acteurs comme Elsa d’intégrer ses puces sur des cartes, le fabricant a pu imposer un rythme soutenu à ses concurrents. 3Dlabs, polarisé également sur les processeurs, a fini par s’essouffler, passant officiellement ce mois-ci dans le giron de Creative Labs. ATI a dû aussi se résoudre à la seule conception et réalisation de processeurs pour ne pas se faire distancer. Dernier acteur à faire de la résistance, Matrox, qui a toujours voulu mener de pair ses deux activités, conception de puces et fabrication de cartes. La raison en est simple. Les marges sur la fabrication des cartes sont beaucoup plus intéressantes. Mais le risque est grand, et Matrox s’est montré incapable de suivre la cadence en ce qui concerne les processeurs. Certes, son sursaut actuel avec le Parhelia 512, après trois ans d’éclipse sur le haut de gamme, démontre que son potentiel technique est intact. Mais ce processeur devrait tenir, un an tout au plus, la dragée haute à ses adversaires. D’autant que ces trois années ont suffi à la concurrence pour laminer une partie de ses parts de marché ! D’ailleurs, 3Dlabs vient juste d’annoncer le ” P10 VPU ” sur lequel il travaille depuis deux ans, comme concurrent au Parhelia 512. Lui aussi atteindrait un débit de 20 Go/s ! En attendant les assauts de nVidia et dATI qui ne mettront pas trois ans à réagir…
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