Au troisième jour d’audience, les avocats de la firme à la pomme ont indiqué que les deux principales plaignantes, à l’initiative de cette action collective, auraient acheté leurs iPod après la période citée dans la plainte. Ils se sont pour cela appuyé sur les numéros de série des appareils.
L’affaire concerne les pratiques d’Apple, qui aurait abusé de sa position dominante sur le marché de la musique numérique, entre septembre 2006 et mars 2009.
« Je crains qu’il n’y ait plus de plaignant, ce qui serait un réel problème », a déclaré la juge Yvonne Gonzalez Rogers à la fin de cette troisième journée. L’avocate représentant les consommateurs, Bonny Sweeney, a indiqué que son équipe allait vérifier les reçus des achats d’iPod d’autres personnes s’étant jointes à l’action collective. Elle a néanmoins rappelé que huit millions de consommateurs pourraient avoir acheté un iPod durant la période concernée.
La juge étudie donc la situation et les options à sa disposition. En attendant, elle a demandé aux deux parties de rédiger leurs arguments sur la manière dont ils envisagent la suite du procès.
A lire aussi :
Apple : l’ombre de Steve Jobs plane sur le procès des DRM d’iTunes, paru le 3/12/2014
Source : BBC News
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.