Et voici que l’on reparle du prix des SMS. Luc Chatel, secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation, demande au gendarme des télécoms d’ouvrir une enquête sur le sujet.Dans un communiqué publié ce jour, 18 avril, il souhaite que l’Arcep (1) ‘ vérifie que les tarifs des SMS soient cohérents avec la croissance du marché et avec la baisse des coûts liée à
l’augmentation des volumes ‘. Autrement dit, il y aurait peut-être de la place pour une baisse des tarifs. En plein débat sur le pouvoir d’achat, le gouvernement ne veut pas rater l’occasion.En l’espace de quelques années, les Français sont en effet devenus très friands de ces messages courts, facturés par les opérateurs à plus de dix centimes l’unité (un peu moins dans le cadre des forfaits). En 2007, un
abonné envoyait en moyenne 37 SMS par mois, contre 29 à la fin de 2006 et 25,6 en 2005.
Des opérateurs invités à la modération
Les opérateurs sont évidemment les premiers à profiter de cet engouement. Certes, ils ont fait des efforts pour baisser leurs tarifs, reconnaît Luc Chatel. Parfois sous la pression, comme en 2004, lorsque Patrick Devedjian,
alors ministre délégué à l’Industrie, les
rappelait à l’ordre. Parfois sous la contrainte de la
Commission européenne, toujours très vigilante sur le marché des télécoms.Luc Chatel les invite toutefois à faire preuve de modération et à ‘ veiller à l’application de tarifs raisonnables ‘. L’Arcep devra dire si les recommandations du ministre ont
été suivies. L’autorité devrait rendre publics les résultats de son enquête à la fin du mois de juin.
(1) Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes.
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