On y est habitué. Le prix de la mémoire vive joue en permanence les montagnes russes. L’ampleur de la hausse enregistrée ces dernières semaines est en revanche beaucoup plus inhabituelle. ‘ Depuis le 22 mars,
les tarifs ont augmenté de près de 60 %, confirme Laurent de la Clergerie, le fondateur du site de vente de produits high-tech LDLC.com. On n’avait pas constaté de mouvement aussi brusque depuis près de deux
ans. ‘Résultat, le prix de la barrette DDR PC3200 de 256 Mo est passée de 33,50 euros le 22 mars à près de 53 euros le 5 avril [tarif LDLC, NDLR]. Depuis, la tendance est à la stabilité. Le
phénomène touche essentiellement les mémoires DDR ?” les plus demandées aujourd’hui ?”, moins celles de type SD-Ram, plus anciennes. Les ventes s’en ressentent fortement. Chez LDLC, la demande quotidienne sur les puces mémoire a
été divisée par deux.
Une tendance qui peut s’inverser du jour au lendemain
Pour les spécialistes, la hausse des prix trouve son origine dans le changement de politique des principaux fabricants de composants mémoire. Pour ne pas subir l’érosion de leur marge, ils basculent une partie de leur production sur des
produits très demandés, comme les mémoires Flash pour téléphones portables, appareils photo, clés USB… Ils créent ainsi un phénomène de pénurie sur les mémoires pour ordinateurs. Chez Samsung, numéro un des puces mémoire, la part des DRam sur la
production totale serait passée de 80 à 60 %, au bénéfice des Flash.La bonne nouvelle, c’est que la tendance à la hausse peut s’inverser du jour au lendemain. ‘ L’évolution des prix est totalement imprévisible. Tout ce que l’on peut dire, c’est que ça peut redescendre aussi vite
que cest monté. ‘
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