Du principe de précaution appliqué au respect du droit d’auteur. Une session de réflexion consacrée au plagiat, qui devait avoir lieu au Centre culturel suisse à Paris, a été déprogrammée par ses organisateurs.
A cette occasion, ceux-ci comptaient présenter ‘ le premier festival du film piraté ‘, indique Libération. Un prétexte pour évoquer les screeners, ces
gens qui filment les films, honnis par la filière cinéma qui y voit une source importante de la piraterie via le Net, relève le quotidien parisien.
A la demande de trois organisations professionnelles (le Syndicat de l’édition vidéo, la Fédération nationale des distributeurs de films et la Fédération nationale du cinéma français), deux huissiers mandatés par le procureur de la
République se sont présentés à la manifestation, afin de vérifier si les films projetés ne portaient pas atteinte au droit d’auteur. Cette initiative a entraîné lannulation de la manifestation.
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