Cette prouesse a été rendue possible par l’emploi d’un objectif interne placé en position verticale, l’image étant renvoyée grâce à un miroir à 45°. Chose devenue rare chez Casio, ce V7 dispose aussi d’un large panel de réglages manuels, dont les fameux modes d’exposition PASM (modes semi-automatiques et manuels). Autre bonne nouvelle, cette longue plage de focales est épaulée par un véritable stabilisateur optique, le premier chez Casio. La marque adopte ici le système inventé par Minolta qui consiste à déplacer le capteur CCD pour compenser les tremblements du photographe.
Mais cet appareil pour le moins élégant a d’autres tours dans son sac pour réduire les flous de bougé, notamment ceux qui sont provoqués par un sujet en mouvement. Ainsi, cet étonnant V7 inaugure un système maison de détection des mouvements du sujet, qui va permettre à l’appareil d’augmenter automatiquement la sensibilité afin de réduire le temps d’obturation, donc l’effet de « filé » du sujet mobile. Cette idée avait déjà été retenue par Panasonic, mais Casio va encore plus loin : le V7 utilisant aussi cette analyse de direction et de vitesse du sujet pour ajuster en permanence la mise au point sur celui-ci.
Ces nouvelles fonctions sont soutenues par l’arrivée d’un nouveau processeur, baptisé Exilim Engine 2.0. Selon Casio, celui-ci autorise également un traitement plus rapide et plus fin de l’image, notamment en ce qui concerne le bruit en haute sensibilité. Dernière nouveauté alléchante, la présence d’un mode vidéo qui devrait se montrer très performant puisqu’il encode les séquences au format H.264 avec son stéréo.
Seule mauvaise nouvelle, il faudra attendre le mois de mars pour s’offrir ce petit bijou, en versions noire ou métallisée.
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