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Le Praxon PDX se distingue par son confort et sa facilité d’exploitation

L’autocommutateur PC (PCBX) de Praxon se révèle à la fois facile à administrer et à utiliser, mais n’offre pas toutes les fonctions de messagerie unifiée.

Se distinguant d’abord par sa compacité, le Praxon PDX est un autocommutateur de base PC (PCBX), conçu pour de petits déploiements, jusqu’à 128 postes téléphoniques. Destiné aux petites PME, il réunit dans un seul ” châssis quatre emplacements “, les fonctions de téléphonie et de messagerie unifiée. Mais il dispose aussi d’un routeur d’accès à Internet et peut jouer le rôle de concentrateur d’accès distant. Nous avons testé la version d’entrée de gamme, disposant de six accès de base RNIS (12 canaux B) et de seize ports RJ-11 pour des téléphones analogiques. De la définition de l’adresse IP par un serveur vocal intégré à la mise en ?”uvre de la messagerie unifiée (qui se limite à relier le client de messagerie au serveur SMTP/POP3 embarqué), le Praxon PDX séduit par sa simplicité de configuration. Une première impression qui se confirme dès que l’on souhaite créer ou déplacer des utilisateurs. Ainsi, nous n’avons pas eu à déterminer l’emplacement du nouvel abonné, le Praxon PDX s’en chargeant lui-même. Il a suffi de connecter le téléphone et d’entrer une combinaison de touches pour qu’un serveur vocal dicte l’identifiant à utiliser. On procède de même pour le déplacement d’un utilisateur, évitant ainsi la manipulation des câbles.

Quelques limites dans les fonctions avancées

L’une des originalités du Praxon PDX est d’autoriser les abonnés, par une interface web, à personnaliser leurs messages vocaux ou à gérer leur boîte vocale grâce à des menus simples et bien conçus. L’aspect tout-en-un du Praxon PDX impose malgré tout quelques limites, qui apparaissent dès que l’on s’intéresse aux fonctions avancées. La consultation à distance n’est possible que pour les messages vocaux, alors que tous les types de messages (vocaux, télécopies, e-mails) sont accessibles depuis l’interface web. Il n’y a pas non plus de lien permanent entre le client de messagerie et le serveur POP3 par lequel sont transmis, en pièce jointe de courriers électroniques, les messages vocaux reçus. L’utilisateur doit donc détruire manuellement, sur son PC et sur l’autocommutateur, les messages vocaux qu’il a déjà consultés.

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Paul Philipon-Dollet