Le PowerShot S50 de Canon est un compact numérique doté d’un nouveau capteur 1,8 pouce de 5 millions de pixels effectifs. Résultat, le S50 est capable de produire des images de 2 592 ?- 1 944 points, permettant des sorties de 30 ?- 40 cm au maximum. De taille réduite, l’appareil n’en accepte pas moins les cartes CF de type I ou II, et donc le Microdrive d’IBM.
Avec un mode rafale
Il bénéficie d’un zoom optique 3x maison de 7,1-21,3 mm, équivalent à 35-105 mm sur un modèle argentique doublé d’un zoom numérique débrayable de 4,1x. Il brille par sa simplicité d’utilisation. L’ouverture du clapet mobile qui protège l’objectif actionne l’appareil et déclenche en moins de 5 secondes la sortie du zoom télescopique, alors prêt à capter l’image. Parmi plusieurs modes de prise de vue disponibles, notons un mode panorama (jusqu’à 360?’), très facile à mettre en ?”uvre grâce au logiciel PhotoStich fourni, et un mode rafale qui nous a permis de suivre une action à raison de cinq clichés pleine définition d’affilée, avant toute écriture sur notre Microdrive de test. Diverses options sont proposées à l’utilisateur via l’écran LCD, permettant même en mode manuel d’agir sur la quasi-totalité des paramètres de prise de vue. À l’arrivée, les images, transférées vers le PC par le port USB à raison de 528 Ko/s, nous ont surpris par leur qualité. La mise au point sur neuf segments et le traitement numérique Digic de l’image font merveille : niveau de détail élevé, couleurs fidèlement reproduites, saturation et balance des blancs en mode automatique très satisfaisantes, quelles que soient les conditions de prise de vue. Le mode vidéo de l’appareil nous a permis de saisir des clips de bonne qualité avec son, jusqu’à trois minutes chacun, enregistrés au format AVI MJPEG à raison de quinze images par seconde à la définition maximale de 320 ?- 240. La batterie nous a enfin permis une utilisation ininterrompue de près de 1 h 45 avec l’écran LCD actif.
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