Depuis des années, les banques cherchent à développer ce moyen de paiement simple, pratique et sécurisé qu’est le porte-monnaie électronique. Grâce à lui, il sera possible de payer son pain, un journal ou l’horodateur sans s’encombrer de monnaie.
Jusqu’en juillet dernier, trois systèmes concurrents étaient expérimentés dans plusieurs grandes agglomérations françaises.
A Tours, Moneo, développé par BNP-Paribas, le Crédit agricole, le Crédit lyonnais, le Groupe des Banques populaires, le Crédit mutuel, le CIC et le CCF est testé depuis 1999. A Noisy-le-Grand, en région parisienne, le paiement par Modeus (un porte-monnaie couplé à un titre de transport développé par la Société générale, les Caisses d’épargne, La Poste, la SNCF, la RATP et France Télécom), est accepté par les commerçants depuis 1998. Enfin, plus anecdotique, Mondex est testé à Strasbourg par le Crédit mutuel Centre Est Europe.
La fusion des projets Modeus et Moneo, fin juillet, donne enfin l’occasion au porte-monnaie électronique de s’imposer. Et les banques, dorénavant unies, peuvent envisager de l’intégrer à ce portefeuille électronique qu’est la carte bancaire.
Celle-ci ne serait donc plus réservée au seul paiement des sommes importantes (elle est rarement acceptée actuellement en deçà de 100 francs), mais permettrait de régler tous ses achats, pour n’importe quel montant, aussi infime soit-il.
Selon Jean-Pierre Ledru, directeur central de la Caisse nationale du Crédit agricole, cité dans La Tribune : “Les principaux réseaux bancaires travaillent sur la meilleure façon d’intégrer Moneo sur toutes les cartes bancaires à compter de la fin de l’année.”
Un pas de plus vers le remplacement des espèces sonnantes et trébuchantes par le tout électronique vient sans doute d’être franchi…
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