À leur arrivée au laboratoire, nous avons conduit Jean et Patrick dans la salle photo. Ils ont rejoint Camille, ingénieur, et Étienne, un collégien en stage de troisième à la rédaction de l’Ordinateur individuel. Pour commencer, notre ingénieur a expliqué les différences entre un vidéoprojecteur DLP, tel que le modèle testé, et un modèle tri-LCD. Nos trois testeurs ont retenu que la technologie DLP est mieux adaptée à un usage home cinéma, en offrant notamment des noirs plus profonds et un contraste plus élevé. À condition toutefois de ne pas être sensible à l’effet arc-en-ciel. En effet, contrairement au LCD, le DLP peut ne pas être supporté par certaines personnes qui perçoivent des flashes de couleur parasites dans l’image.Les tests du vidéoprojecteur ont commencé par la mesure de la luminosité et du contraste. Ce dernier s’élève à 2037:1 en mode éco. Un chiffre tout à fait honorable. Les noirs sont profonds, mais pas bouchés, tandis que des détails subsistent dans les hautes lumières. Étienne, Jean et Patrick se sont ensuite relayés pour mesurer la fidélité des couleurs à l’aide de la sonde Konica Minolta CA 210. Cette fois, le résultat s’est avéré plus mitigé. Avec les réglages d’origine, les bleus s’avèrent trop prononcés, les verts et les rouges étant correctement étalonnés. Il a été possible d’améliorer le résultat en désactivant le mode BrilliantColor, activé par défaut. Camille a ensuite rappelé qu’il est toujours préférable, lorsque l’on utilise un vidéoprojecteur en mode cinéma, de privilégier le mode de fonctionnement économique, plutôt que le mode normal, trop lumineux, bruyant et en outre très gourmand en énergie. Notre ingénieur l’a d’ailleurs démontré en reliant l’appareil à un wattmètre. La consommation, mesurée à 290 W en mode normal a chuté à 240 W dès que le mode éco a été activé. Enfin, nos lecteurs ont assisté à une démonstration de l’appareil. Patrick a été surpris de constater que l’affichage en Full HD offrait une qualité d’image bien supérieure à celle d’un film projeté en salle. Jean a été étonné par la précision des images qui lui donnaient l’impression de regarder un téléviseur LCD de 2 mètres de large. Néanmoins, nos deux lecteurs ne semblaient pas prêts à investir dans ce modèle, jugé encore un peu cher.
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