Viewsonic fait son entrée sur le segment des miniprojecteurs. Concurrent des Acer K330, Vivitek Qumi et autres LG HW300G, le PLED-W500 est facile à transporter (il est livré avec une sacoche) grâce à son format compact (21,3 x 17,4 x 5 cm, pour 1,16 kg). Mais, s’il est discret par sa taille, il l’est beaucoup moins au niveau sonore : selon le fabricant, il atteindrait 38 dB en fonctionnement normal, ce qui est plutôt élevé.
Des caractéristiques basiques
Sur le papier, le PLED-W500 ne se démarque pas franchement des autres appareils. La technologie DLP LED fournit une image 720p (1 280 x 720 points, à 120 Hz), pour une luminosité annoncée à 500 cd/m². Viewsonic se rattrape cependant sur le taux de contraste : 6 000:1 (contre 4 000:1 pour le Qumi de Vivitek).
L’autonomie de la LED qui sert de source lumineuse serait de 20 000 heures en mode normal. Pour comparaison, un vidéoprojecteur à incandescence à bon marché tient entre 3 000 et 4 000 heures. Autre atout de ce dispositif à LED : il ne consommerait que 144 W, alors que les appareils classiques dépassent allègrement 300 W. Nous ne manquerons pas de vérifier ces données lors de notre test.
La 3D en option
Le PLED-W500 est également compatible avec la 3D. Toutefois, pour profiter du relief, vous devrez disposer d’un lecteur Blu-ray 3D (et naturellement d’un film 3D) mais aussi d’une platine permettant de diffuser le signal. Nous en avons testé deux, la Viewsonic VP3D1 et l’Optoma 3D XL.
Une connectique complète pour un appareil autonome
L’appareil comporte une entrée HDMI, une entrée VGA, une entrée S-Vidéo et une vidéo composite. Un port USB et un lecteur de carte mémoire sont aussi présents, pour utiliser la puce de décodage intégrée dans le PLED-W500. Ce vidéoprojecteur est donc relativement autonome, même s’il ne possède pas de batterie intégrée. Il lit les fichiers Mpeg-2, Mpeg-4, H264, MP3, VC1, WMA, WMV et RMVB pour le multimédia et les DOC, XLS, et PPT en bureautique.
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