L’affaire est devant la justice américaine depuis trois ans : les fondateurs du site communautaire
ConnectU poursuivent celui de
Facebook pour plagiat. Mais pour que le dossier puisse suivre son cours, le tribunal fédéral de Boston vient de demander aux plaignants d’apporter la preuve irréfutable de ce qu’ils avancent, ce
qu’ils n’ont pas.L’histoire commence en 2003 sur le campus de l’université d’Harvard. Quelques étudiants préparent la mise en ligne d’un site Web communautaire, Harvard Connection, qui deviendra ConnectU.com. Pour accélérer leur projet, ils
demandent à l’un de leurs camarades, Mark Zuckerberg, dix-neuf ans à l’époque, de leur écrire un programme informatique.Mais le destin est cruel. Le programme informatique ne sera jamais terminé et, quelques semaines plus tard, Mark Zuckerberg lancera Facebook.com avec le succès que l’on sait. Aujourd’hui, cette plate-forme rassemble 26,6 millions
de visiteurs par mois et compte plus de 31 millions de membres dans le monde entier. Tandis que ConnectU n’a su séduire, lui, que 100 000 internautes.
Accusations fragiles
Les cofondateurs du site, Divya Narendra et les frères jumeaux Cameron et Tyler Winklevoss, ont donc décidé de poursuivre Mark Zuckerberg pour le vol du code informatique et de leur modèle économique ainsi que pour violation de droit
d’auteur.La justice américaine leur demande aujourd’hui de se faire plus précis. Elle estime par ailleurs que les accusations portées sont fragilisées par le fait que, à l’époque de l’affaire, les deux sites n’étaient encore que de simples
projets et n’étaient pas constitués en société.Facebook est désormais l’une des plates-formes les plus connues et les plus fréquentées du monde. Son fondateur a déjà résisté aux avances des géants du Web que sont Yahoo! et Google. Selon le magazine
Business Week, Mark Zuckerberg ne serait pas disposé à céder son bébé à moins de deux milliards de dollars (1,45 milliard d’euros). Ces jours-ci, à Palo Alto, quartier général de la start-up, Internet continue de
faire des bulles, comme si de rien n’était.
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