Il a plaidé coupable à sa mise en accusation. Le jeune pirate californien qui s’est introduit plusieurs fois dans les infrastructures réseau de Nintendo n’a pas eu le choix. Un raid du FBI à son domicile en fin d’année dernière y a découvert plusieurs dossiers confidentiels de Nintendo.
Ils contenaient notamment des milliers de renseignements sur la console Switch, dérobés bien avant que la console ne sorte. Le jeune hacker les avait diffusés au compte-goutte sur plusieurs médias en ligne.
Doué, rappelé à l’ordre mais incapable de résister à la tentation
C’est en 2016 que tout commence, lorsque lui et l’un de ses acolytes réussissent à piéger un des employés de Nintendo, via une tentative de phishing (hameçonnage). Ce point d’entrée leur a donné accès ensuite à de nombreux fichiers.
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Plusieurs fois rappelé à l’ordre par les autorités en 2017, le jeune homme n’a pu s’empêcher de récidiver entre juin 2018 et juin 2019 d’après les données trouvées sur ses disques durs. Une période pendant laquelle il s’est même vanté de ses exploits sur Twitter, Discord, son propre forum (Ryan’s Underground Hangout), ainsi que sur d’autres canaux de communication.
Le FBI n’a plus eu d’autres choix que d’intervenir et de saisir tout ce qu’il pouvait au domicile des parents du jeune homme où celui-ci vivait.
Aggraver son cas
Pour les préjudices subis par Nintendo, le Californien a accepté le forçant à payer une somme de presque 260 000 dollars pour alléger une partie des charges qui pèsent contre lui.
Le Département de la Justice américain annonce que le procès du jeune pirate se tiendra cette année. Les peines encourues sont lourdes. Il risque cinq ans de prison pour le piratage des serveurs et 20 ans pour la détention des contenus pédopornographiques.
Sources : DOJ via The Verge
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