Selon l’Interactive Digital Software Association (IDSA), le manque à gagner du piratage de jeux vidéo dans une centaine de “pays à problèmes” atteint 1,9 milliard de dollars (2,18 milliards d’euros). Une facture bien salée pour les éditeurs, dont les ventes aux États-Unis ont pourtant atteint 6,35 milliards de dollars en 2001. “Il y a au moins 100 pays dans lesquels il n’y a pas de marché à proprement parler pour nos produits à cause du piratage “, explique Doug Lowenstein qui préside l’IDSA. La Chine et la Corée du Sud seraient responsables à elles seules d’1 milliard de dollars de pertes, estime ce rapport qui a été remis au gouvernement américain. Le chiffre global (1,9 milliard) n’est qu’un détail, car le bilan de l’IDSA ne tient pas compte de l’Amérique du Nord et de lEurope occidentale et ne comptabilise pas le piratage par le net.
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