En trois mois, Sendmail a ouvert des filiales dans les trois principaux pays européens. L’éditeur de solutions de messagerie exploitant le logiciel libre Sendmail s’est installé en Angleterre en avril, en Allemagne le mois suivant et aujourd’hui en France. Il emploie une trentaine de personnes en Europe, dont six en France chargées du développement des ventes pour l’ensemble des pays d’Europe du Sud.
C’est un effort significatif pour une société américaine qui ne compte que 150 employés et n’a que deux ans d’existence, même si son serveur de messages (ou MTA pour message transfer agent) Sendmail a été développé en 1981.
LEurope sera le premier marché de la messagerie en 2005
Cette politique d’expansion est justifiée par le développement de la messagerie en Europe. “C’est incroyable : on est sur un rythme de croissance de 200 % en France”, s’enthousiasme Greg Olson, son PDG. L’Europe, qui sera le premier marché de la messagerie en 2005 avec 200 millions d’utilisateurs, est aussi le terrain idéal pour commercialiser les nouvelles fonctions, comme l’accès depuis les mobiles, qui se grefferont sur Sendmail.L’éditeur entend également continuer à participer à l’évolution du serveur de messages en vue notamment d’améliorer ses performances. Pour financer son développement, Sendmail a levé 35 millions de dollars (environ 240 millions de francs) en avril dernier. Les investisseurs financiers classiques ont été épaulés par des éditeurs et des constructeurs, comme Adobe, Intel, Network Associates, Network Appliance, Novell et Red Hat. Et le pionnier de la messagerie Internet est soutenu par IBM avec qui il a déjà un accord commercial.
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