Filiale d’un groupe très attaché à l’AS/400 (eServer i5), nous n’échappons pas à la règle maison. Ainsi, notre back office de gestion et notre outil de comptabilité fonctionnent avec un i5 dernière génération. Ce
qui, hormis les coûts assez élevés des licences et de la maintenance, offre une certaine fiabilité et une tranquillité d’esprit.Lors d’un séminaire, IBM nous a expliqué comment créer des partitions sur de nouveaux modèles, pour gérer plusieurs machines virtuelles avec OS/400, bien sûr, mais aussi avec… Linux. La démonstration était orchestrée par
un orateur très compétent : en deux ou trois manipulations, il avait créé quatre partitions.Une pour la gestion de la machine, une pour les outils de gestion (avec OS/400), les deux autres pour la sécurité, et un applicatif jugé exotique… avec Linux !Cette solution est très tentante ; pas de machine supplémentaire ni de gestion particulière des serveurs : les AS/400 sont déjà bien suivis et leur maintenance est correcte. Et les évolutions applicatives avec Linux
bénéficient d’une puissance machine adaptable.Mais, en y regardant de plus près, je me suis aperçu que ces configurations nécessitent souvent la mise à niveau, voire l’achat d’une machine neuve, et que les ressources nécessaires ont besoin d’espace disque et de
mémoire. Et quand on connaît le prix du gigaoctet IBM…De plus, cette puissance influe sur le coût de la maintenance. Enfin, le déploiement de serveurs de sécurité avec Linux requiert au moins trois réseaux, si possible physiquement distincts : combien coûtent deux cartes réseau
supplémentaires ?Tout compte fait, cette élégante solution me coûterait bien plus cher que mes petits serveurs open source ! Mais ce calcul-là ne faisait pas partie de la démonstration… * MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 17 novembre
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