La version 2000 était considérée par les analystes comme une pâle reprise de l’outil d’administration de serveurs de NetIQ,
dont il est issu. Avec MOM (Microsoft Operations Manager) 2005, disponible en octobre, Microsoft se hisse dorénavant au niveau de Computer Associates ou de
BMC.Dans cette version, Microsoft a séparé la console de l’administrateur ?” qui configure les règles de réaction aux alertes ?” de celle de l’opérateur ?” qui analyse et interprète les alertes.
‘ C’était un vrai manque dans la version précédente, et une demande pressante de nos clients ‘, précise Jean-Marc Puigserver, chef de produit sécurité et administration chez Microsoft
France.
SQL Reporting Services est de la partie
Le reporting est désormais assuré par
SQL Reporting Services. Logique : les événements et alertes remontés des serveurs sont stockés dans la base SQL Server 2000. Et puisque les structures de la base sont
accessibles, il est théoriquement possible d’utiliser un autre outil de reporting. ‘ Mais ce ne sera pas aisé. ‘Et toujours pas de salut pour les environnements non Windows : l’éditeur s’en remet aux tierces parties, comme HP ou NetIQ, pour les administrer. Pour autant, l’éditeur joue l’ouverture en fournissant à
ses coopétiteurs Management Connector Framework, qui leur permet de développer des moyens de communication entre MOM 2005 et leurs propres consoles.
Une tarification modifiée
Enfin, l’interface utilisateur a été revue. Elle autorise désormais la création de vues topologiques du système d’information. Cerise sur le gâteau, le prix : sacrifié, selon certains experts.Auparavant,
MOM 2000 était tarifé au processeur. Désormais, l’utilisateur achètera une licence serveur MOM 2005 729 dollars en moyenne et une licence OML (Operation
Management Licence) 539 dollars pour chacun des serveurs supervisés. Cette dernière ne sera pas à payer pour les PME qui choisiront la version Workgroup (limitée à dix serveurs).
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