L’unité centrale du e-PC est environ cinq fois plus petite que celle des ordinateurs classiques et ne pèse que 3,8 kilogrammes. Son architecture, entièrement modulable, est constituée de trois parties : l’alimentation, le disque dur et le châssis. L’accès aux composants internes est impossible. Seule une trappe permet de changer le disque dur. L’e-PC n’a pas de lecteur de disquettes ni de cartes d’extension réseau de type PCI ou ISA, sources de nombreux problèmes, selon son concepteur.
Du traditionnel PC, la nouvelle machine de Hewlett Packard conserve la compatibilité logicielle et les accès au réseau. Elle fonctionne sous Windows 98, NT ou 2000.
L’unité centrale peut être équipée des processeurs Intel Celeron, 500 ou 533 Mhz, et des Intel Pentium III, 600 ou 667 Mhz. Suivant la configuration adoptée, les prix devraient se situer dans une fourchette comprise entre 3 600 et 7 000 francs. L’e-PC sera disponible en Europe à partir de la mi-avril.
Reste à savoir quel accueil lui réserveront les entreprises. Lancé par Oracle, il y a plus de trois ans, le concept du Network Computer (NC) ?” ainsi que les variantes qui ont suivi ?” devait diminuer le trop fameux coût total de possession de postes de travail (le TCO, cher au Gartner Group). Celui-ci devait sonner le glas des PC. Or, depuis, les ventes de micros ne cessent daugmenter.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.