Les nouvelles technologies ont été absentes du débat lors du premier tour des élections présidentielles. Elles le sont encore plus au second. Trop tard. Interrogeons-nous. La préférence nationale, c’est bien beau. Mais, en la matière, elle s’appelle… Bull ou Alcatel.Le choix serait plus fourni dans le domaine des SSII mais, en revanche, question logiciels, c’est le désert ! Quel que soit le dynamisme des entreprises françaises du secteur, seules, elles n’ont aucune chance d’accompagner notre pays sur la route de la société de l’information.Sortir de la zone Euro, de l’Otan… C’est bien beau. Mais nos partenaires actuels, quels qu’ils soient, risquent de ne pas l’entendre de cette oreille. Il y a peu de chance que l’on voie baisser le prix des produits technologiques et pour la plupart venus d’Asie ou des États-Unis.L’accès à l’information pour tous ? Ce sera pour une autre fois. Fermer les frontières, c’est bien beau. Mais il n’y a pas de frontières sur Internet. Alors, on fait quoi ? On débranche ? On met un douanier derrière chaque routeur ? Qu’on ne s’intéresse pas, en politique, à un secteur qui a entraîné la croissance de ces dernières années ?” mais aussi provoqué la crise que nous traversons ?”, c’est dommage.Qu’on se refuse à débattre d’une grande mutation de la société, c’est aussi dommage. Puisquon ne peut toujours pas voter par Internet, il faudra, cette fois encore, nous rendre au bureau de vote pour faire notre devoir de citoyen.
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