Dans une interview accordée au New York Times, Kazuo Hirai, le président de Sony Computer Entertainment (SCE), la division du géant japonais qui gère les PlayStation et leurs jeux, s’est fendu de quelques propos sur la PSP 2 et la concurrence des smartphones. S’il reconnaît la montée en puissance et le succès de ces téléphones intelligents en matière de jeu, il précise toutefois que, selon lui, « les jeux sur les plates-formes Android et Apple sont fondamentalement différents des jeux immersifs portés par Sony Computer Entertainment et les PlayStation ».
Et, en guise d’indice sur ce que pourrait proposer la PSP 2, Kazuo Hirai continue : si « certains jeux se plient parfaitement aux contrôles tactiles […], les titres plus consistants gagnent à être pratiqués avec des boutons et des sticks physiques ». Et de préciser qu’il « pourrait y avoir des jeux où il serait possible d’utiliser les deux systèmes de contrôle ».
On peut alors songer aussi bien à la PSP 2 qu’au PSPhone, mais le PDG de SCE clarifie sa pensée en faisant la distinction entre ce smartphone, signé Sony Ericsson, et la prochaine portable de Sony : « Nous ne voulons pas que les joueurs se demandent quelles différences il existe entre le smartphone et une PSP. Il faut que notre message soit clair pour être facilement compris. Il faudra que ce produit conserve intacte la force de la PlayStation. »
En 2004, Nintendo avait lancé au Japon sa première DS un mois avant que Sony ne sorte sa PSP. Six ans plus tard, on se prend à rêver d’un match du même niveau entre la 3DS, qui sortira fin février dans l’archipel nippon, et une PSP 2 dont on ne sait pour l’instant rien avec certitude.
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