La licence globale est ‘ la moins mauvaise ‘ solution pour résoudre la question des droits d’auteur sur Internet. C’est en tout cas ce que pense Maurice Lévy, le président du groupe de communication français
Publicis, qui a co-dirigé une commission sur l’économie de l’immatériel et remis son rapport en 2006.‘ Il n’y a pas de solution parfaite. Je suis contre la coercition et je suis contre le vol du travail des autres ‘, a-t-il dit lors d’une réunion de presse. Selon lui, il faut qu’un travail
d’éducation soit effectué auprès des jeunes, qui n’ont pas conscience d’agir illégalement en téléchargeant des fichiers musicaux ou vidéo sur Internet.
Rejetée par la ministre de la Culture
‘ Ce travail jusqu’à présent a été extrêmement mal fait. La solution la moins mauvaise, c’est la licence globale. ‘ Pour rappel, le principe de la licence globale consiste à faire verser
par les fournisseurs d’accès Internet une contribution aux droits d’auteur en fonction du volume de téléchargements, et en échange de la légalisation des fichiers qui circulent sur le réseau des réseaux.La Commission sur la libération de la croissance, présidée par Jacques Attali, qui a rendu la semaine dernière son rapport au président de la République, avait
remis cette idée très polémique au goût du jour. A Cannes, en ouverture du Midem 2008, la
ministre de la Culture, Christine Albanel, s’est empressée d’expliquer qu’il n’était pas question de mettre en place un tel système. Ce qui, on le voit, ne semble pas mettre fin au débat.
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