Après avoir placé Mt.Gox sous la protection du chapitre 11 de la loi sur la faillite aux Etats-Unis, son directeur général, Mark Karpelès, a été convoqué par la justice américaine pour répondre à quelques questions devant les représentants de la FinCen, une commission du département du Trésor américain en charge de l’étude des crimes financiers.
Préparer son argumentaire
Les avocats japonais de Mark Karpelès ont fourni un document à la cour américaine indiquant que leur client ne se rendrait pas aux Etats-Unis : « M. Karpelès est actuellement en train de trouver un avocat pour le représenter dans le respect de l’assignation de la FinCen ». Le document indique également que « jusqu’à ce qu’un avocat soit nommé et qu’il ait la possibilité d’être à jour sur ce dossier et de conseiller M. Karpelès, ce dernier ne souhaite pas se rendre aux Etats-Unis. » A l’heure actuelle, aucune charge n’est retenue contre le patron de Mt.Gox.
Les avocats ont par ailleurs cherché à repousser au 5 mai prochain l’audience de leur client, sans garantir pour autant qu’il s’y rende.
Des réclamations à venir
Mt.Gox, qui a été une des plus grosses plates-formes d’échange de Bitcoin au monde, annonçait à la fin du mois de février dernier la disparition de 850 000 BTC. Un peu moins d’un mois plus tard, la société de Mark Karpelès révélait avoir retrouvé environ 200 000 bitcoins sur un vieux portefeuille, suscitant autant un soulagement qu’une sorte d’hilarité agacée dans la communauté des utilisateurs de la monnaie virtuelle.
Mt.Gox cherche depuis à rassurer ses utilisateurs et indique, sur son site, qu’il sera possible, dès que la société pourra l’annoncer, de déposer une réclamation.
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Source :
BBC
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