Passer à l’électrique, une idée de moins en moins couteuse
Les impératifs des différentes instances sont de plus en plus exigeants envers les concessionnaires. Pour favoriser les recours aux énergies renouvelables, les acteurs de l’industrie automobile sont tenus de respecter des critères de plus en plus drastiques en termes d’émission de CO2 par kilomètre. Par ailleurs, des bonus de plus en plus intéressants sont proposés aux automobilistes qui font le choix de la consommation verte. Dans ce contexte porteur, l’automobile électrique pourrait bien être la grande gagnante de la décennie, et l’achat d’un véhicule électrique pourrait s’avérer être un investissement raisonné pour les automobilistes.
Des exigences à la hausse
Les modalités exactes du nouveau bonus écologique viennent d’être dévoilées, et sont assez alléchantes pour un acheteur potentiel. Si le tarif reste élevé et nécessite dans la plupart des cas un prêt auto, les aides proposées par le gouvernement peuvent être susceptibles de faire pencher la balance.
En effet, une prime pouvant aller jusqu’à 7 000€ est versée aux conducteurs si la voiture coûte moins de 45 000€ (ce qui exclut donc les Tesla). Une condition à respecter : les 7 000€ de bonus écologique ne doivent pas représenter plus de 27% du véhicule en comptant les batteries.
A cela s’ajoute la prime à la conversion : si vous proposez à la reprise une vieille voiture à essence immatriculée avant 2006, ou un diesel immatriculé avant 2011, vous touchez une prime supplémentaire.
Attention : cette prime à la conversion est versée uniquement si vous ne déclarez pas plus de 18 000€ de revenus annuels imposables.
Si c’est votre cas, vous pouvez bénéficier de 12 000€ de primes cumulées, ce qui rend certaines voitures électriques comme la Mini Cooper plus abordables que le même modèle à essence ! De quoi envisager sérieusement de passer à la consommation green.
Une surprime mal connue
On ignore parfois que cette prime déjà conséquente peut être augmentée de 2 000€, si l’acheteur vit ou travaille dans une zone à faible émissions.
En effet, l’ADEME (agence pour l’environnement et la maitrise de l’énergie) a sélectionné dix-neuf villes pour les accompagner vers la transition énergétique, en utilisant deux leviers :
- Réalisation d’études préfigurant la mise en place de zones à faible émission
- Expériences menées pour remplacer le parc automobile ancien (particulièrement polluant) par des véhicules neufs.
Ces zones sélectionnées suite à un appel à projet bénéficient notamment d’un accompagnement financier spécifique, versé sous forme de prime aux automobilistes qui font le choix de la mobilité verte.
La prime supplémentaire est payée à 50% par l’Etat et à 50% par la Municipalité.
Des directives européennes exigeantes
Les concessionnaires automobile sont de plus en plus pénalisés si leur émission de CO2 par kilomètre est supérieur à un certain seuil. Or, il semblerait que les objectifs à tenir (95 grammes maximum de CO2 en 2021) soit très compliqué à atteindre pour les constructeurs automobiles. Les concessionnaires vont donc devoir payer de très lourdes amendes à l’Union Européenne (de l’ordre de milliards d’euros), ou vendre à prix très réduit des véhicules électriques de façon à diminuer les émissions moyennes de leur flotte.
Les prix des véhicules électriques pourraient donc être amenés à baisser sensiblement dans les années qui viennent. A suivre …
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