Le 8 mars dernier, le passage de l’Ile-de-France dans l’ère de la télévision numérique constituait un enjeu de taille. Même si la procédure de basculement avait été rodée auparavant sur 12 autres régions, le moindre incident pouvait avoir de graves répercussions en raison de la densité de la population. L’Ile-de-France compte 12 millions d’habitants. Un mois et demi après l’extinction du signal analogique, le gouvernement dresse un bilan positif de l’opération.
« Tous les Franciliens peuvent aujourd’hui recevoir dix-neuf chaînes nationales gratuites, dont quatre diffusées en haute-définition, mais aussi sept chaînes locales franciliennes, et bénéficier de la qualité numérique pour l’image et le son », a déclaré Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique.
Mille demandes d’aides financières
Comme lors de chaque basculement, des ajustements techniques sont nécessaires pour adapter la force du signal envoyé par les émetteurs, en fonction des dysfonctionnements rencontrés par les téléspectateurs. Le gouvernement affirme que tous ces points problématiques ont été identifiés et « ont fait ou font actuellement l’objet d’une intervention du Conseil supérieur de l’audiovisuel ou du Groupement d’intérêt public France télé numérique ».
Preuve en est, le centre d’appel, destiné notamment à regrouper tous les soucis techniques, est de moins en moins sollicité par les Franciliens. Lors des premières semaines suivant l’extinction de l’analogique, il a été contacté à plus de 90 000 reprises.
A l’heure actuelle, les seuls soucis de réception qui perdurent seraient liés « à quelques rares antennes collectives inadaptées que les syndics doivent encore mettre à niveau ».
Enfin, 1 000 dossiers pour obtenir une aide financière ont été déposés, ce qui est peu au regard de la population. Ils concernent majoritairement des aides à l’équipement (67 %), à l’antenne (24 %) et enfin pour la réception (9 %).
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.