Sur les grands serveurs, la gestion individuelle des processeurs permet d’isoler les environnements de travail.
Souplesse d’exploitation et haute disponibilité : tels sont les principaux avantages du partitionnement sur grand système. Car cette fonctionnalité consiste à autoriser le fractionnement d’un même serveur physique en plusieurs sous-systèmes indépendants.Les partitions secondaires ainsi créées réagissent comme de véritables machines virtuelles et disposent de leurs propres ressources matérielles – mémoire, processeurs de traitement et d’entrées/sorties, périphériques, etc. – et applicatives. De fait, elles peuvent être dimensionnées en fonction de la charge de travail sur des domaines isolés les uns des autres.Le partitionnement est dit logique lorsque la technique utilisée n’impose pas de désigner explicitement les processeurs alloués à une partition. Le partitionnement physique, plus contraignant, revient, quant à lui, à définir des domaines par regroupement de blocs de quatre processeurs (quads), avec leurs propres mémoires, caches et entrées/sorties.Quel que soit le type de partitionnement mis en ?”uvre, il peut être soit statique, soit dynamique. Mais il s’agit là de son mode d’administration. Ainsi, dans le premier cas, toute modification de la configuration d’un domaine implique le redémarrage de la machine. Dans le second cas, les ressources peuvent être réaffectées d’une partition à une autre sans obliger l’administrateur à arrêter, puis relancer ces dernières.Les iSeries 400 d’IBM et le SuperDome de HP sont actuellement les seuls serveurs à intégrer le partitionnement logique. HP se démarque en proposant un mode d’administration totalement dynamique, alors que l’outil LPAR (logical partitioning) d’IBM, intégré depuis la version V4R4 de l’OS/400, n’autorise qu’un partitionnement dynamique partiel, la réaffectation des processeurs de traitement nécessitant l’arrêt des partitions concernées.