Le partitionnement logique, une fonction originellement conçue pour les systèmes S/370 d’IBM, est en passe d’être étendu à la plupart des grands systèmes Unix d’entreprise.On entend par partitionnement logique la capacité à segmenter un grand serveur en plusieurs domaines logiques, s’appuyant chacun sur un ou plusieurs processeur(s) et une instance du système d’exploitation. Les principaux bénéfices de cette fonction sont la souplesse d’exploitation (les domaines peuvent être ” taillés ” en fonction de la charge de travail) et la haute disponibilité (les domaines sont isolés les uns des autres).Sun fut le premier grand fournisseur Unix à investir dans cette technologie en proposant les DSD (Dynamic System Domains) sur son serveur Enterprise 10000. Ce dernier peut en effet être segmenté en seize domaines. Compaq a récemment rattrapé son retard en la matière, à l’occasion de la sortie de Tru64 en version 5 et des AlphaServer GS. Ces derniers sont constitués par assemblage de deux à huit cartes quadriprocesseurs ; ils peuvent être segmentés en autant de domaines logiques qu’ils comportent de ces cartes. Il en est de même pour le SuperDome de HP, également à base de ” briques ” élémentaires quadriprocesseurs, et qui, de ce fait, ne peut être segmenté qu’en quatre à seize partitions logiques. SGI avait introduit le partitionnement logique dans les serveurs Origin 2000. Avec les récents Origin 3000, SGI dispose de machines supportant jusqu’à trente-deux partitions. Le fournisseur doit encore en améliorer les capacités de reconfiguration dynamique. Il n’aura cependant pas été le cancre de la classe, puisque les serveurs AIX 4. 3. x de IBM ne supportent pas encore le partitionnement logique. Contrairement aux serveurs Dynix/PTX d’origine Sequent et aux AS/400.
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