La 5G est loin de faire l’unanimité parmi les partis politiques en France. Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a ainsi montré beaucoup de scepticisme à l’égard de cette technologie ce matin sur l’antenne de France Info. « Je ne sais pas si la 5G est dangereuse ou pas. Je ne vous dis pas que c’est plus dangereux que la 4G. Je vous dis simplement que je comprends qu’il y ait aujourd’hui des gens qui s’interrogent et que nous avons besoin parfois de nous interroger avant d’avancer », a-t-il déclaré.
Il réagissait au nouveau programme de la candidate socialiste Johanna Rolland à Nantes qui vient de s’allier à la liste d’Europe Ecologie Les Verts menée par Julie Laernoes. Parmi les concessions accordées aux écologistes, un moratoire sur la 5G et un débat.
Les Verts à la pointe du combat
Cette évolution des Socialistes se fait donc sous l’effet des alliances électorales aux municipales. Olivier Faure a toutefois rappelé qu’il n’y avait pas de position officielle du parti à ce sujet. « Nous n’avons jamais délibéré sur cette question là », a-t-il précisé. Il se tient prêt à en débattre avec les Verts et à examiner leurs arguments.
Un certain nombre de candidats aux municipales ont réclamé un moratoire sur la 5G dès le premier tour. Aujourd’hui, ce sont surtout des représentants d’EELV encore en lice qui maintiennent cet objectif au second tour, à l’image de Pierre Hurmic à Bordeaux ou encore de Eric Piolle à Grenoble. Leurs arguments sont multiples : ils s’interrogent sur les conséquences de la 5G sur la santé, sur son impact environnemental mais aussi sociétal avec des villes toujours plus connectées.
Sources : France Info, Grenoble en commun, Bordeaux respire
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