Au 30 septembre 2012, le nombre d’abonnement internet à haut et très haut débit sur réseaux fixes atteignait 23,6 millions (+6% en un an), selon l’Arcep. Ce chiffre reste très nettement dominé par les abonnements xDSL (21,7 millions à la fin du troisième trimestre 2012), dont le nombre s’est encore accru de 250 000 en un trimestre.
Ce rythme de croissance en volume des abonnés (plus de 1% par trimestre) est rendu possible par la progression continue des nœuds de raccordement d’abonnés (NRA) de France Télécom, dégroupés. Ainsi, au moins un opérateur concurrent y a installé ses équipements de raccordement d’abonnés en utilisant le câble téléphonique. Avec plus de 6300 NRA dégroupés, 85,9 % de la population française, estime le régulateur, peut tirer partie de la concurrence.
La progression de l’ADSL a presque égalé sur le toisième trimeste 2012, le parc total cumulé de 270 000 abonnements très haut débit en fibre optique jusqu’aux abonnés (FTTH) dont le nombre a augmenté de 25 000 au cours du 3e trimestre et de 60% sur un an.
La concurrence progresse peu dans les immeubles câblés en fibre optique
Ce nombre d’abonnés reste, cependant, faible en proportion (1,3 %) des 2 millions de logements éligibles aux offres d’accès en fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH), en hausse de 16,4 % en un trimestre et de 51 % en un an.
Cette lenteur de la percée du FTTH s’explique par la faible progression de la concurrence entre opérateurs sur les infrastructures dans les immeubles câblés en fibre optique.
Pourtant, au 30 septembre 2012, dans 976 000 logements (soit 48 % du parc de logements éligibles aux offres FTTH), au moins deux opérateurs étaient en mesure de commercialiser des abonnements en fibre optique via une offre d’accès passive au point de mutualisation. En réalité, sur ce parc, seuls 25 000 raccordements font déjà l’objet d’un accès effectif sous forme activée (+120 % en un an).
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