Après une hausse continue durant vingt jours, l’indice composite est stable cette semaine (+0,1%). Les principaux moteurs de croissance tendent à ralentir simultanément. Les incertitudes sur le rythme de la reprise, sa date et surtout les modalités de sa transmission des États-Unis vers l’Europe pèsent sur l’évolution de l’indice financier (+0,8%).
Essoufflement vérifié
L’indice emploi ralentit également (-0,6 %). Quant à l’utilisation du net, elle semble marquer le pas et illustrer le “coup de semonce” lancé par Le Nouvel Hebdo du 1er février, à propos de l’essoufflement de la diffusion du net en France. Dans ce contexte, le rachat ?” pour la somme apparemment modique de quelque 8 millions d’euros (52,5 millions de francs) ?” de Zebank par Egg a été salué par les commentateurs comme un signe d’échec de l’e-banque en France. Or, les consultations en ligne de comptes bancaires progressent assez nettement depuis un an. L’analyse en détail des statistiques montre que ce sont les banques traditionnelles, aiguillonnées par les tentatives des nouveaux entrants, qui sont pour l’instant les gagnantes, grâce à des investissements multi-canaux, qui leur permettent de profiter de leur large base acquise de clientèle. Ce n’est donc pas la banque en ligne qui est remise en cause, mais les modèles économiques nés sur des hypothèses doublement audacieuses de progression fulgurante des internautes et de chute rapide de la “fidélité” à sa banque grâce au net.Mais la concurrence ne va pas pour autant diminuer pour les banques traditionnelles, avec l’arrivée d’acteurs de l’assurance ou du commerce dotés d’une base de clientèle propre, décidés à capter une partie au moins de lépargne et du crédit des Français et à les fidéliser ?” à défaut de les conquérir ?” par le net…* directeur des études stratégiques, Accenture France
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