Avec cette annonce, l’opérateur australien modifie radicalement la nature de son abonnement. En effet, la notion de téléchargement telle que la définit OneTelNet inclut aussi bien les données émises que celles reçues par les abonnés. Si l’on se réfère aux calculs effectués par l’Adim (l’Association des internautes médiateurs), le forfait illimité se transformerait donc en un forfait 20 heures à 149 francs. On est bien loin du prétendu“paradis “, puisque, par exemple, World Online propose 25 heures de surf pour 90 francs par mois, et LibertySurf 28 heures pour 99 francs.De plus, les abonnés qui dépasseraient la limite des 200 Mo se verraient facturer 1,80 franc le mégaoctet supplémentaire. Un tarif qui, selon le débit des connexions, peut s’avérer plus élevé que ceux proposés par France Télécom.Lancé au mois de mai, ce forfait aura connu beaucoup de déboires. Déjà, le 25 juillet dernier, l’opérateur coupait pour des motifs fallacieux son service à près de 3 000 abonnés, sans respecter les clauses d’un contrat qu’il avait pourtant lui-même définies. Dans le même temps, il interrompait la commercialisation de son offre illimitée, dont la date de réouverture n’a toujours pas été fixée.Autant d’éléments qui font douter un peu plus de la viabilité de l’offre mise en place par OnetelNet. Ce dernier affirme vouloir avec cette mesure décourager les plus gros surfeurs, mais assure que sa seule volonté reste de démocratiser l’accès au Net. Il aura pour le moment surtout démocratisé laccès aux galères du Net !
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