L’âge ingrat n’est pas que celui de la bêtise, c’est aussi celui de l’acné ; le bel âge est celui des cernes marquant ces nombreuses nuits passées à changer la couche de bébé ; quant à la vieillesse, c’est le temps des rides et de la décrépitude… Pour lutter contre nos affres cutanées, Panasonic fourbit une arme redoutable : le Lumix FS22 et son mode beauté.
L’appareil qui rend les gens moins moches
Par un jeu d’algorithmes, le mode « Beauty » du FS22 lisse les peaux accidentées, adoucit les traits marqués et maquille les teints blafards. Une manière « élégante » de rattraper les difficultés de la vie en lissant tout ce qui dépasse, en ajoutant un effet de flou onirique sur les portraits… Cela étant, l’appareil dispose aussi d’un mode « normal », pour faire des images réalistes, arrêter de se mentir.
Base technique sobre, boîtier connecté
Côté capteur, on a droit un CCD de 16,1 Mpix qui nous fait un peu peur (plus il y a de mégapixels sur un petit capteur, plus le bruit numérique risque d’augmenter). Si sa plage optique est des plus basiques – grand-angle 28 mm et zoom x4 –, l’appareil a le bon goût d’être stabilisé optiquement. Son mode vidéo est somme toute classique, 720p en Mjpeg. Une fiche technique basique complétée par des fonctions d’export direct vers YouTube et Facebook. Il ne reste plus qu’à tester lesdites applications pour juger de leur pertinence.
Ecran tactile de 7,6 cm de diagonale
Ciblant un public jeune peu porté sur la technique pure, le FS-22 fait le choix de l’écran tactile. Un choix risqué. Primo, si l’écran fait 7,6 cm de diagonale, il n’affiche que 230 000 points, soit deux fois moins que la moyenne. Deuxio, comme il devra être à peu près aussi réactif qu’un smartphone – les terminaux représentant désormais la norme en termes de tactile. Le coquet compact sera proposé à 179 euros en juillet prochain en noir ou en rose.
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