- Piratage : les services qui échappent à la Hadopi
- Le streaming
- Le téléchargement direct
- Les newsgroups
- Les VPN et les techniques pour masquer son IP
- Le P2P privé… ou crypté
Présent depuis déjà quelques années, les systèmes de peer to peer entre « amis » et basés sur la cooptation vont peut-être trouver une seconde jeunesse avec l’arrivée d’Hadopi. L’un des plus connus, le français Gigatribe (ex Tribalweb) affiche par exemple un bon million et demi de comptes créés.
Ses utilisateurs demeurent à l’abri de la Hadopi, les échanges s’effectuant dans un cadre restreint, entre petits groupes. Reste à trouver des contacts pour partager ses films, logiciels et musiques… Ce n’est pas très compliqué pour les pirates : plusieurs sites annuaires proposent des listes d’utilisateurs et détaillent même leurs préférences culturelles… D’autres systèmes de partage entre amis ont également la cote, tels qu’Hamachi, qui permet de créer un réseau local virtuel.
Les fidèles au P2P, ceux qui croient aux évolutions de cette technique révolutionnaire de distribution, cherchent quant à eux à migrer vers de nouvelles plates-formes anonymes, qui peinent pour l’instant, malgré déjà quelques années d’existence, à percer dans le grand public. Après de nombreux clients abandonnés – qui se souvient de ANts P2P ? – c’est désormais Oneswarm, un client P2P anonyme développé par des universitaires américains, qui intéresse le plus les passionnés. Connaîtra-t-il le succès ? Rien n’est moins sûr…
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