Une casquette de plus pour cet ambassadeur délégué aux investissements internationaux, Didier Lombard. Choisi par Lionel Jospin, il vient d’endosser celle de secrétaire général du conseil stratégique pour les technologies de l’information (CSTI). Rien d’étonnant à ce que le choix du Premier ministre se soit porté sur ce polytechnicien et ingénieur général des télécommunications, ex-directeur du CNET et administrateur de grands groupes industriels comme Thomson. Rien d’étonnant non plus à ce que, dans le cadre de ce comité, le gouvernement fasse appel à des acteurs de la vie économique (dirigeants d’Alcatel, Lagardère SCA, Thomson Multimédia, France Télécom, Cap Gemini ou Vivendi Universal Publishing, start-up internet et organismes de recherche publics) pour lui proposer des orientations concrètes sur les technologies de l’information.Lancé le 11 avril dernier, “ce comité devrait produire des études ancrées dans les problématiques économiques et technologiques d’aujourd’hui”, précise Didier Lombard. Internet et le haut débit seront deux grands axes de réflexion. “Nous souhaitons transposer “le téléphone pour tous”, idée lancée au début du siècle dernier, au “numérique pour tous””. Une ambition qui oblige à étudier de près l’équipement en infrastructures de l’ensemble du pays. Réflexion également autour du protocole IPv6, pour “prendre le virage à temps et exploiter les travaux de recherche conduits sur IPv6 dans nos laboratoires.” Et Didier Lombard d’ajouter : “Le CSTI fera la part belle à l’innovation.” Enfin, les problèmes de formation, de pénurie d’ingénieurs informaticiens et de techniciens de terrain seront étudiés. “Des techniciens de proximité seront présents dans les écoles, les mairies. Les Français ont pris le train du Minitel. Pourquoi pas celui dinternet ? Je reste très confiant.”csti.gouv.fr
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