Sur les grands serveurs, le partitionnement logique des ressources permet de gérer individuellement les processeurs et de fractionner un même serveur physique en plusieurs sous-systèmes indépendants, isolant ainsi les environnements de travail. En la matière, le SuperDome de HP pouvait encore se targuer, il y a peu, de faire référence. Il était le seul à autoriser une gestion dynamique – c’est-à-dire sans interruption du système – et individuelle des processeurs de traitement. Avec la version V5R1 de son OS/400, IBM change la donne et fait mieux que son concurrent. La nouvelle mouture du système d’exploitation est désormais capable de créer quatre partitions au sein d’un même processeur, autorisant ainsi le partitionnement sur des machines mono-processeur. De plus, la technologie mise en ?”uvre permet de ré-allouer dynamiquement, d’une partition à une autre, les ressources d’un processeur avec une grande précision.Ces fonctionnalités ne sont cependant disponibles que sur les nouveaux iSeries 820, 830 et 840 du constructeur, équipés des derniers processeurs PowerPC SStar 64 bits. Mais bien au-delà de la prouesse technologique, IBM entend surtout proposer à ses clients des plates-formes les plus ouvertes possible, entre autres, en faisant cohabiter différents systèmes d’exploitation. Et Linux n’a bien évidemment pas été négligé. Il est dorénavant envisageable de le faire fonctionner nativement sur une partition secondaire, un iSeries 840 pouvant supporter, de fait, jusquà trente et une partitions Linux.
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