Le 5 décembre 2010, le réseau social aux 500 millions de membres lançait un nouveau profil d’utilisateur. Plus visuelle et surtout chargée de plus d’informations personnelles, cette présentation était jusque-là facultative. Facebook a annoncé sur son blog – et à ses utilisateurs – que le nouveau profil devenait obligatoire. Il faut dire qu’il invite les membres de la communauté à fournir toujours plus de renseignements. Des éléments monétisables qui représentent l’essentiel de l’intérêt des marques pour le réseau social.
Désormais un bref résumé de qui vous êtes est indiqué sur la page. Pour cela, et même si vous aviez refusé de remplir certains champs, Facebook vous suggère à nouveau d’indiquer quel est votre parcours universitaire, par exemple, ou quel est votre employeur. Des clichés de vos albums photo apparaissent « parce qu’il n’y a rien de mieux pour en savoir plus sur une personne que des photos », indiquait Josh Wiseman, ingénieur logiciel sur le blog officiel de la société. Vous pouvez toutefois, mais à posteriori, interdire la publication de certaines images sur votre profil.
Un profil pas forcément du goût des utilisateurs
Vous pouvez aussi classer vos multiples amis par affinité. Les annonceurs ont ainsi la possibilité de mieux cerner le prospect potentiel que vous êtes.
Le nouveau profil permet de mettre à jour « les liens d’amitié ». Entendez là la possibilité de connaître toutes les publications, interactions, intérêts qui ont été publiés depuis leur inscription sur le site 2.0 entre deux de vos contacts.
Plus intrusif encore, un membre a la possibilité d’indiquer que vous travaillez avec lui par exemple, sans que vous y puissiez quoi que ce soit. Pire, cette information s’affiche sur votre profil. Là encore, l’information peut être supprimée à posteriori de votre profil, mais cela reste un brin contrariant dès lors que vous n’avez volontairement laissé aucune information sur votre vie professionnelle.
Dans les commentaires postés sur le blog, une large majorité d’utilisateurs critique ce passage obligé. « Pourquoi continuez-vous dans cette voie quand personne n’aime vos changements. Arrêtez », somme l’un. « Que le nouveau profil reste facultatif » implore l’autre. Enfin nombre d’entre eux concluent d’un : « Le nouveau profil craint ».
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